Le Pré des Mulets
L'ancienne Chartreuse
Les Cros
Le maintien d’une zone d’excellence environnementale
La condition prioritaire à cette faisabilité résidait dans l’exclusion de tous rayonnements électromagnétiques. Cette exigence était nécessaire au même titre que la protection du dispositif Natura 2000.
Partenariat AZB-Soliha Provence
En juillet 2020, la coopérative Soliha Méditerranée agréée sur la Région Sud pour réaliser des opérations de logements locatifs sociaux à destination des populations fragiles, a été retenue par la CAF sur sa proposition de rachat du site (pris de vente 880 000 euros). Le projet du bailleur social en lien avec AZB était de réaliser un lieu d’accueil permanent et périodique dédié aux personnes atteintes d’EHS-MCS.
Dès lors, Soliha Méditerranée mandate le bailleur social Soliha Provence pour piloter l’action avec AZB. Cette collaboration permettra de mutualiser les compétences, de partager les connaissances et d’élaborer les étapes techniques et logistiques de l’avant-projet sommaire.
L’avant-projet sommaire “Terres de ressourcement”
1. Une offre de 25 logements pérennes sur le site de la Chartreuse dédiés principalement à des personnes fragilisées par la pollution environnementale (EHS-MCS).
2. Une offre de 21 gîtes touristiques et des espaces communs sur le site des Cros permettant la sobriété numérique, le recentrage sur soi, des séminaires, des formations, des loisirs autour de la nature, destinés à des particuliers, des scolaires, des sportifs.
Un projet haute qualité environnementale, une architecture sobre, bioclimatique basée sur :
- Un habitat adapté, sans pollution environnementale, sonore ou lumineuse avec des communications filaires et/ou fibre.
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Un site exempt de voiture, piétonnier et privilégiant les déplacements verts.
Des espaces dédiés
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Le pré des mulets : espace accueil, espace santé, recherche, formation, classe verte, locaux techniques et aire de stationnement.
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La chartreuse : des logements sociaux ou pension de famille ou résidence hôtelière à vocation sociale et des espaces communs (bureau médical, cuisine commune, bibliothèque, espaces de vie …).
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Les Cros : des Gîtes - Espaces communs partagés - Tourisme - Ressourcement.
La remise en cause du projet
Celui-ci a rencontré des contraintes financières, techniques, politiques et opérationnelles en raison de la situation géographique du Domaine et des difficultés d’accès en hiver.
Le coût et l’absence d’apport financier public ou privé.
SOLIHA PROVENCE a réalisé une première estimation du coût d’investissement global entre 13 et 15 millions d’euros. Le domaine étant vaste, chacun des trois sites a nécessité une réflexion spécifique et les besoins et solutions techniques à produire ont été différentes selon la destination conférée.
Le budget dépassant le seuil d’acceptabilité financière, le comité de pilotage a recentré l’action sur le site de la Chartreuse.
Cette nouvelle configuration invite SOLIHA PROVENCE en 2022 à estimer le coût des travaux autour de 3.7 millions d'euros dont 2 millions d'euros sont à rechercher. Soit un coût de 5 367 € / m2 (pour 25 logements) contre une fourchette de prix habituel de réhabilitation/construction d'un logement social entre 1 600 et 2 100 € le m2.
Le prix de revient des logements et les coûts de fonctionnement des structures à terme sont jugés trop élevés par SOLIHA PROVENCE. L’autonomie financière et l’équilibre économique ne sont pas acquis, le projet est jugé critique et hors norme.
L’absence d’appui politique
La posture réfractaire et la perplexité de Monsieur le Maire de St-Julien-en-Beauchêne ont été un frein, devant la complexité organisationnelle et les études de faisabilité sous contraintes techniques. AZB souhaitait une coopération des élus locaux et n’allait pas à l’encontre de leur volonté de vouloir accélérer le déploiement des nouvelles technologies au bénéfice de leurs administrés.
Le frein de la pandémie
La pandémie de covid 19 s’invite en mars 2020 comme contrainte supplémentaire aux prises de rendez-vous et à la programmation de réunions.
Conclusion
SOLIHA PROVENCE renonce à ses engagements pris avec AZB en raison des objectifs économiques non réalisables auxquels s’ajoute un déficit d’ancrage du projet sur le territoire.
Sa complexité, son objectif à contre-courant des orientations politiques actuelles et l’intérêt sans limite pour les technologies sans fil ont eu raison de celui-ci.
La reconnaissance par la voie parlementaire du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques et produits chimiques facilitera sans aucun doute le développement de structures d’accueil et de soin portées et financées par l’administration.
Depuis AZB s’est tournée vers d’autres projets territoriaux de zones de ressourcement, elle n’exclue pas de réactiver ce programme si des faits nouveaux favorables devaient intervenir.
Dans le cadre du lancement et de la pré-expérimentation du projet de centre médico-social sur le domaine de Durbon, AZB a bénéficié d'une aide financière sur 3 ans pour le poste de chef de projet et la réalisation d'une étude d'intégration.