MCS

La chimicosensibilité ou l’ hypersensibilité chimique multiple ou MCS

C’est une pathologie non encore reconnue en France (mais reconnue  par l’OMS : elle est classée dans le classement international des maladies CIM 10 au chapitre 19 T 78-4 ; elle est reconnue en Espagne, en Allemagne … )  http://apps.who.int/classifications/icd10/browse/2010/en#/T66-T78

Voir ci-dessous le rapport du CANADA – 2011 : « Rapport périodique sur les hypersensibilités environnementales et les hypersensibilités chimiques multiples »

http://asso-zonesblanches.org/wp-content/uploads/2023/05/rapport-periodique-sur-les-HE-et-les-HCM-canada-2010-11.pdf

Elle touche de plus en plus de personnes, à des degrés divers ( entre 3 et 11% de la population selon les études )

Les symptômes sont très variés, d’une personne à l’autre, et pour une même personne, d’un groupe de produits chimiques à un autre

Il s’agit une d’une sensibilité à des produits chimiques de synthèse ( à des doses minimes, qui sont tolérées par la plupart des gens ), que l’exposition se fasse par inhalation, ingestion ou contact.

Une fois qu’elle est installée, la maladie est irréversible, même si l’éviction des produits en cause permet au patient d’aller mieux.

Le problème, c’est l’éviction : elle est quelquefois difficile, voire impossible dans certains cas

Cette pathologie est mal connue des soignants en général, ce qui implique : une errance médicale, un éventuel rejet par les médecins ( = « c’est dans la tête » ) , voire une maltraitance ( avec hospitalisation d’office en hôpital psychiatrique )

Les conséquences de l’errance médicale et de la non prise en charge de la pathologie : perte du travail, perte de revenu ( difficulté pour obtenir allocation adulte handicapé, mise en invalidité, ou maladie professionnelle, …) ; perte de la vie sociale ( sorties ) voire amicale, familiale, In fine, isolement, exclusion ( voire suicide )

Les chimicosensibles ne trouvent pas de médecins pour les soigner (il n’y a d’ailleurs pas de vrai traitement, à part l’éviction ), pas d’établissement de soins pour les accueillir de façon adaptée et pas de lieux où se réfugier et se remettre en forme.

On observe que les personnes chimicosensibles sont souvent électrohypersensibles et inversement.

Cet article a été écrit par l’association SOSMCS, pour en savoir plus nous vous invitons à vous rendre sur leur site : https://www.sosmcs.org